De l'eau potable

pour la clinique et les élèves de Ndzevane

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Près d’une personne sur trois en Eswatini (anciennement connu sous le nom de Swaziland) n’a pas accès à de l’eau propre et 2 personnes sur 5 n’ont pas accès à des installations sanitaires adéquates. Cette situation nuit à la qualité de vie et à l’état de santé de la population et contribue à la faible espérance moyenne de vie du pays, qui n’est que de 49 ans. Dans le but d’apporter un changement durable à cette situation, ADRA Belgium soutient ADRA Eswatini dans le mise en œuvre d’un projet d’amélioration de l’accès à l’eau, à l’assainissement et l’hygiène (WASH) qui, grâce à la fourniture d’une eau de qualité, améliorera le bien-être des bénéficiaires.

une clinique sans eau

La clinique de Ndzevane est située dans la région la plus pauvre du pays, sujette à des sécheresses importantes. De ce fait, la majorité de la population dépend fortement de l’aide alimentaire pour survivre. L’Eswatini a également le pourcentage le plus élevé au monde de personnes souffrant du VIH/SIDA (près d’un tiers de la population). De plus, le manque de toilettes et de bonnes pratiques d’hygiène dûs à l’absence d’eau propre rend les personnes, et particulièrement les enfants, vulnérables aux maladies diarrhéiques.

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Le personnel de la clinique a besoin d’eau propre en quantité suffisante pour fournir des soins de santé de qualité. Un approvisionnement en eau sûr et fiable est indispensable pour fournir de la nourriture et des boissons aux patients, pour assurer une bonne hygiène des mains et du corps ainsi que pour divers usages médicaux. L’eau est également essentielle pour nettoyer les chambres, les sols, les toilettes, les draps et le linge. Elle est au cœur des besoins des patients car elle leur permet de s’hydrater, de se laver et de réduire les risques d’infections.

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Santé et durabilité

Avant l’intervention d’ADRA, la clinique ne disposait pas d’un service d’approvisionnement en eau potable, ce qui affectait environ 5.223 personnes. Cette situation constituait un risque important pour la population, en particulier pour les enfants, qui sont exposés à des problèmes de santé et à des maladies liées au manque d’eau potable, telles que les parasites, la diarrhée, les maladies de la peau et des yeux.

Grâce au soutien financier des provinces de Flandre occidentale et d’Anvers, le projet a pu fournir les installations nécessaires pour un accès à l’eau potable ainsi que des formations pour la gestion du système d’eau. Le nouveau système amélioré a été installé au cours des mois de juin et juillet. Afin de respecter l’environnement, l’énergie solaire est utilisée pour alimenter la pompe à eau. De plus, des systèmes de collecte d’eau ont été installés pour encourager la clinique et les écoles à recueillir l’eau de pluie dans des réservoirs pour diminuer le ruissellement de l’eau et l’érosion des sols.

Une communauté engagée pour un impact durable

Au début du projet, en mars 2023, un comité de gestion de l’eau a été créé, composé de représentants de la clinique, des écoles primaire set secondaires adjacentes et de l’administration locale de Ndzevane. Les autorités locales sont impliquées depuis le début afin que l’ensemble de la communauté puisse bénéficier du système de manière durable. D’ailleurs, le ministère de la Santé et le ministère des Affaires de l’Eau ont envoyé une lettre officielle à ADRA Eswatini pour témoigner de leur soutien.

Le  comité de gestion de l’eau a reçu des formations sur la gestion des infrastructures, l’assainissement et l’hygiène mais aussi sur l’environnement et l’impact des changements climatiques. Celui-ci assure de manière autonome l’utilisation et l’entretien des installations d’eau.

Des enfants sensibilisés et en bonne santé

Le projet a ciblé spécifiquement les enfants des deux écoles voisines afin qu’ils puissent grandir dans un environnement sain et apprendre comment utiliser l’eau de manière responsable en protégeant l’environnement. Plusieurs élèves et enseignants des deux écoles ont participé à la formation WASH. Des fournitures et du matériel d’hygiène ont également été distribués : poubelles et sacs, gants, boîtes de serviettes hygiéniques, etc.

Un jardin potager pour mieux manger

Un jardin potager pour une éducation nutritionnelle a également été créé à la clinique. Il sert de zone de démonstration pour les femmes enceintes et les mères sur l’importance de l’alimentation saine pour elles et leurs bébés. Cette initiative a pour but d’intégrer un public particulièrement vulnérable grâce à la création de groupes de mères qui bénéficient d’une éducation nutritionnelle.

Le club des mères-filles de la clinique a également été intégré au projet. L’initiative a permis de le renforcer grâce à des formations sur la nutrition, le changement climatique, l’hygiène et la santé, et les droits sexuels et reproductifs.

De plus, 135 élèves (67 filles et 68 garçons) ont bénéficié d’une formation sur l’alimentation durable. Après la formation, les élèves ont planté des légumes traditionnels (amarante, gombo, aubergine, citrouille, pois) qui sont préparés dans la cuisine de l’école. Avant les vacances scolaires (mi-août), les légumes cultivés avaient déjà été servis au moins trois fois dans la cuisine de l’école.

Des démonstrations de cuisine à base de légumes traditionnels ont également été organisées pour les établissements scolaires. Les chefs des cuisines des écoles étaient présents afin de préparer les légumes traditionnels pour les élèves. Après la démonstration, les écoles et la clinique ont reçu des paquets de graines à planter dans leurs jardins potagers respectifs.

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Avec le soutien de

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