Projets de développement
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2018 : Mongolie
Micro Economic and Agriculture Learning (MEAL)
En Mongolie, les anciens éleveurs nomades quittent les steppes à la recherche d’une vie meilleure en ville. Malheureusement, n’ayant plus de bétails et peu de qualifications, ceux-ci se retrouvent la plupart du temps sans sources de revenus, survivant grâce à la mendicité ou la fouille des décharges. Beaucoup vivent dans les bidonvilles de la capitale Ulan Bator ou ils ont installés leur yourte traditionnelle. Sans accès à l’eau ou à l’électricité, les conditions de vies sont extrêmement difficile notamment en hiver avec des températures frôlant les – 30°C.
Sur base de ce constat, les équipes locales d’ADRA ont lancées un projet (MEAL) en vue de transformer ces anciens éleveurs en agriculteurs.
Les objectifs du projet étaient les suivants :
– Transmettre et aider à la mise en place de techniques de culture maraîchère durables et plus efficaces (permaculture) ;
– Assurer la sécurité et l’autonomie alimentaire des foyers ;
– Permettre l’augmentation des revenus ;
– Donner des compétences techniques ;
– Développer des pratiques de consommation plus saine.
Ce projet fut un succès avec plus de 1100 familles bénéficiaires et des milliers d’autres touchées par les « bonnes pratiques » maraîchères mises en place.
Sur base de cette réussite, ADRA Belgium et ADRA Mongolie ont décidés d’aller encore plus loin par la mise en place de coopératives citoyennes.
Depuis octobre 2017, sous l’impulsion de cette nouvelle dynamique et de nos équipes locales, une vingtaine de groupes de ventes se sont structurés afin de :
– Renforcer leurs capacités financières, institutionnelles et de gestions ;
– Augmenter la quantité, la qualité et la diversité de leurs produits ;
– Améliorer la vente et la promotion de leurs produits ;
– Mettre en place des connections avec les marchés locaux, grandes surfaces, etc.
Résumé du projet
Mise en place de coopératives maraîchères avec les habitants des bidonvilles d’Ulan Bator (Mongolie).
Du 1 octobre 2017 au 30 septembre 2018.
852 personnes vulnérables structurées en 20 groupe de ventes.
Ulan Bator, Mongolie.
2018 : Mauritanie
El Emel pour les personnes victimes de la lèpre
Résumé du projet
Contribuer à améliorer des conditions de vie des personnes victimes de la lèpre endéans les 3 ans.
Nouakchott, capitale de la Mauritanie.
D’avril à juin 2018.
360 personnes (40 familles).
Ce projet vient contribuer à améliorer les conditions de vies des personnes victimes de la lèpre et leur permettre de se prendre en charge par la création de sources de revenus durables. Les bénéficiaires du projet sont les membres de l’Association pour l’aide aux personnes handicapées par la lèpre et leurs familles (APHL) dont le siège est dans la commune d’El Mina l’une des communes les plus démunies de la capitale Nouakchott.
L’association compte 40 familles membres. 30 familles vivent dans les quartiers précaires de la ville, Nouakchott, (El Mina, Arafat, Riad), les dix autres familles lépreuses habitent à l’extérieur de la ville. Ce sont donc 40 familles avec en moyenne 9 personnes par famille soit 360 bénéficiaires qui sont directement visés par le projet. Les bénéficiaires indirects sont les autres membres des familles ainsi que les habitants du quartier.
Ces 40 familles ciblées par le projet vivent actuellement dans de conditions sociales dégradantes. Le nombre d’enfants et autres membres de ces familles rend la prise en charge quasi-impossible pour les chefs de familles lépreux. Ceux-ci n’ayant pas accès à du travail décent, ils survivent dans des habitations précaires en exerçant de petites activités dont les revenus sont insuffisants.
Ce projet permettra à ces familles démunies de se prendre en charge et d’atteindre un niveau de vie décent. Le but est de contribuer à améliorer des conditions de vie des personnes victimes de la lèpre dans la ville de Nouakchott d’ici 3 ans.
Les objectifs spécifiques :
– Améliorer les conditions de logement des familles;
– Contribuer à l’amélioration de la santé des familles;
– Contribuer à l’éducation des enfants des familles de lépreux pendant la durée du le projet ;
– Soutenir les ressources des ménages vulnérables durant le projet ;
– Accroître les revenus familiaux des lépreux par la promotion des AGR (Activités génératrice de revenus)
2018 : Burundi
Energies renouvelables et conditions décentes pour les étudiants
Après la construction de sanitaires en 2015, d’un réservoir d’eau pour assurer un approvisionnement régulier en 2016, l’année 2017 a marqué le lancement des deux dernières phases d’amélioration au sein du lycée: la création d’un système de biogaz et la réhabilitation d’une cuisine.
En partenariat avec l’ONG « ingénieur sans frontières », une étude de faisabilité a donc été menée en 2017 en vue de mettre en place le système de biogaz qui transformera la matière organique des toilettes en gaz utilisable dans la cuisine de l’établissement. En 2018, les deux constructions (cuisine et biogaz) seront menées conjointement.
Résultats atteints (depuis 2015) et en cours :
– Santé : amélioration de l’hygiène, diminution des maladies ;
– Education : éducation à l’hygiène, amélioration du cadre de vie et des conditions d’apprentissage;
– Environnement : diminution de la consommation de bois au sein de la cuisine, usage rationnel de l’énergie par l’utilisation de gaz naturel (production via le système de biogaz, lancement en 2018).
– Social : renforcement du vivre ensemble dans les communautés frontalières;
– Economie : diminution des frais liés à l’achat de combustible pour la cuisine, amélioration de la production maraîchère grâce au compost produit par le système de biogaz.
Résumé du projet
Améliorer la qualité de vie au sein du Lycée Delhove en vue de renforcer ce lieu stratégique pour la promotion du vivre ensemble dans une région multi-ethnique instable.
Lycée Delhove, commune de Buganda, Burundi.
D’août à octobre 2018.
399 étudiants provenant du Burundi, du Rwanda et du Congo voisin.
2017-2018 : Bosnie Herzégovine
Académie de re-design et de recyclage
Résumé du projet
Améliorer de la situation économique des personnes vulnérables par la création d’un centre de recyclage des vieux vêtements.
De mai 2017 à octobre 2018.
Doboj, Bosnie Herzégovine.
5 femmes mais des centaines d’autres de manière indirecte.
L’ouverture du centre a permis à 5 femmes, ayant lourdement souffert des conséquences des inondations ayant ravagés le pays en 2014, de retrouver une activité génératrice de revenus. Après avoir été elles-mêmes formées en coupe et couture, elles proposent désormais des cours gratuits dans le cadre du centre à d’autres femmes sans revenus (40% des femmes de Doboj sont sans travail) ainsi que du travail ponctuel dans le cadre des activités de recyclage.
Le centre a également pour vocation de collecter, réutiliser et recycler les vieux textiles afin de leur redonner une seconde vie. Sacs, nouveaux vêtements, portefeuille, le centre produit de nombreuses pièces vendues à travers toute la Bosnie et même au-delà.
Résultats attendus :
– Economie : création de 5 emplois, nouvelles compétences acquises pour des personnes sans travail, mise en place d’une économie circulaire ;
– Social : renforcement du tissu sociale dans le quartier d’implantation du centre, émergence d’une identité propre au centre, amélioration de la confiance en soi des femmes formées ;
– Education : apprentissage coupe et couture, conscientisation environnementale;
– Environnement : recyclage de vieux vêtements mise en place d’une agriculture raisonnée et de techniques agricoles respectueuses de l’environnement.
2017 : Burundi (Buganda)
Amélioration des conditions de vie des étudiants
Historique & contexte
L’école Delhove compte 399 étudiants dont 140 internes. La collaboration avec ADRA Belgium a débuté en 2014. A l’époque, les conditions d’hygiène étaient élémentaires. Les toilettes consistaient en un trou dans le sol, et les eaux usées s’écoulaient souvent à ciel ouvert. Ces eaux pénétraient dans le sol et souillaient les nappes phréatiques. De ce fait, les enfants étaient souvent malades et l’eau potable était une denrée rare au sein de l’école. De plus, les cuisines étaient quasi inexistantes et les étudiants dormaient souvent dans les salles de classe, faute d’espace suffisant.
Le lycée Delhove est une école exclusivement et spécifiquement dédiée à l’enseignement pédagogique et scientifique. La qualité de l’enseignement, le cadre naturel et l’esprit chrétien et fraternel qui y règne en font un pôle éducatif d’importance dans la région. L’engouement est tel que le lycée accueille même des étudiants du Rwanda voisin. Au-delà de l’éducation, le lycée Delhove se veut également un lieu de réconciliation et d’union dans un pays trop souvent divisé.
Objectif 2017
Après la construction de sanitaires (2015) et, d’un réservoir d’eau pour assurer un approvisionnement régulier (2016), l’objectif de 2017 est de mettre en place une cuisine permettant de fournir une nourriture de qualité aux étudiants.
Justification de l’action
Les repas fournis à l’école sont souvent le seul que peuvent se permettre beaucoup d’étudiants. Dans un pays où le taux de malnutrition chronique est parmi les plus élevés au monde, fournir une nourriture de qualité dans des conditions d’hygiène décente est un impératif aussi bien pour la santé des étudiants que pour leur concentration dans l’apprentissage.
Impact attendu :
– Santé : baisse significative de la malnutrition, amélioration de l’hygiène, diminution des maladies ;
– Education : éducation à l’hygiène, amélioration du cadre de vie et des conditions d’apprentissage, amélioration de la concentration des élèves grâce à une nourriture de meilleure qualité ;
– Environnement : diminution de la consommation de bois au sein de la cuisine, usage rationnel de l’énergie par l’utilisation de gaz naturel (production via le système de biogaz).
Suite du projet en 2018
En 2018, la construction d’un biogaz transformera la matière organique des toilettes en gaz qui alimentera ensuite la cuisine du Lycée.
Résumé du projet
Après la construction de sanitaires (2015) et, d’un réservoir d’eau pour assurer un approvisionnement régulier (2016), l’objectif de 2017 est de mettre en place une cuisine permettant de fournir une nourriture de qualité aux étudiants.
Lycée Delhove, commune de Buganda, Burundi.
2015-2018.
399 étudiants provenant du Burundi, du Rwanda et de RD Congo.
2017 : RD Congo (Bukavu)
Renforcement socio-économique des ménages les plus vulnérables
Résumé du projet
Améliorer les conditions socio-économiques de 30 bénéficiaires en vue de leur autonomie.
Ville de Bukavu, Sud Kivu, RD Congo.
De septembre 2016 à février 2017.
30 femmes en charge d’une famille.
Historique & contexte
Adra Belgium soutient le projet TT2F depuis plusieurs années grâce à une collaboration avec l’ASBL Train Them to Fish. Des centaines de personnes ont ainsi pu bénéficier de formations, de conseils et d’appuis financiers. Cette initiative de soutien aux personnes les plus vulnérables de la ville de Bukavu est dénommée Kujitegemea, ce qui signifie « l’auto-prise en charge pour ne plus jamais mendier ».
L’insécurité, les viols et les tueries dans l’Est du Congo, et particulièrement dans les régions rurales, ont occasionné une forte concentration de la population dans la ville de Bukavu. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population survit dans des conditions extrêmement difficiles avec moins d’1$ par jour.
En 2017, nous poursuivons le projet débuté en 2016 qui vise l’amélioration des conditions socio-économiques de 22 veuves et 8 filles-mères toutes en charge d’une famille. Le projet TT2F vise la formation et l’autonomisation. Via des formations en coupe et couture et en gestion de petits commerces, les 30 femmes vont acquérir des compétences utiles à la mise en place d’activités génératrices de revenus. De plus, un appui financier et matériel est fourni, sous conditions de résultats, comme un coup de pouce pour le lancement de l’activité génératrice de revenus.
Enfin, Les bénéficiaires sont amenées à se fédérer sous forme de coopératives dans un objectif de soutien, et incluent également une notion d’épargne au sein de chaque groupe pour soutenir les nouvelles adhérentes dans l’acquisition de nouvelles machines à coudre.
Impact attendu:
– Economie : Emergence de nouveaux revenus, diminution de la précarité ;
– Social : augmentation de l’estime de soi, place au sein de la société congolaise ;
– Education : scolarisation des enfants, diminution/arrêt de la mendicité ;
– Santé : Accès plus facile aux soins, amélioration de l’hygiène de vie.
Après la fin du projet, une période d’accompagnement des bénéficiaires est maintenue afin de s’assurer de la pérennité des démarches.
2017 : Cameroun (Mintom)
Projet de développement participatif des villages pygmées
Historique & contexte
La question de la scolarité dans un contexte de pauvreté se pose de manière inquiétante dans certaines régions du Cameroun. Les pygmées Baka font partie des populations les plus touchées par ce phénomène. En plus des problèmes d’emploi, d’accès à la terre et aux ressources nécessaires pour leur survie, la plupart des familles pygmées Baka éprouvent des difficultés à scolariser leurs enfants.
Ces dernières années ADRA Belgium soutenait une association locale du nom d’APAHC (Association pour la Promotion des Actions humanitaires au Cameroun) pour le financement de la scolarité et de matériel scolaire à destination des enfants des familles pygmées Baka.
Cependant, depuis fin 2016, nous travaillons sur une nouvelle approche avec l’APHAC. Les réflexions sont en cours pour développer des projets pouvant permettre aux familles pygmées Baka de tendre vers une autonomie économique.
Justification de l’action
Les villages d’Assok et de Zoulabot sont confrontés aux pénurie alimentaires et à la pauvreté extrême. Les populations de ces villages utilisent encore des techniques agricoles rudimentaires et manquent cruellement de revenus pour subvenir à leurs besoins élémentaires. Bien que l’agriculture de subsistance constitue leur principale activité, il n’existe pas dans ces localités des structures de formation indispensables à l’amélioration de la productivité ou au développement des techniques agricoles.
Objectif 2017
Avec l’appui d’ADRA Cameroun et le soutien d’ADRA Belgium, l’APHAC lance un nouveau projet qui a pour objectif de « contribuer durablement au bien-être des populations d’Assok et Zoulabot, et plus particulièrement des pygmées Baka par un accès au savoir-faire nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire et le développement économique de la zone ».
Concrètement le projet s’axe sur :
– L’organisation de formations itinérantes en agriculture durable pour améliorer la productivité ;
– La mise en place d’exploitations gérées grâce aux techniques présentées aux formations ;
– La relance d’une économie de proximité (marché, etc.) ;
– Un suivi personnalisé.
Impact attendu :
– Economie : augmentation des revenus, autonomisation économique des individus ;
– Social : amélioration de la perception des pygmées Baka au sein de la communauté ;
– Education : autofinancement de la scolarisation des enfants
– Santé : sécurité alimentaire, diminution de la malnutrition ;
– Environnement : mise en place d’une agriculture raisonnée et de techniques agricoles respectueuses de l’environnement.
Une fois l’élaboration terminée, ce projet s’étalera sur plusieurs années.
Résumé du projet
Contribuer durablement au bien-être des populations par un accès au savoir-faire nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire et le développement économique de la zone
Villages d’Assok et Zoulabot, Sud du Cameroun.
De septembre 2016 à juin 2017.
9.112 étudiants et leur famille.
2017 : Philippines (Tapol)
De l’eau potable pour un village
Historique & contexte
Au mois de novembre 2013, le typhon Haiyan a balayé les Philippines, détruisant de nombreuses îles sur son passage. 4 ans plus tard, la reconstruction est toujours en cours. Des avancées considérables ont eu lieu afin d’assurer une autonomie économique des populations touchées et une résilience face aux catastrophes climatiques.
Sur l’île de Leyte, ADRA a apporté une aide d’urgence juste après la catastrophe. Par après, de nombreux projets ont été mis en place. Cependant, à Tapol, une communauté reculée de l’île, l’approvisionnement en eau reste un problème majeur. De par sa situation géographique, il est très difficile pour les habitants du village d’accéder à une source d’eau saine. Ils sont contraints de descendre à la source plusieurs fois par jour pour répondre aux besoins de leurs ménages.
Objectif 2017
ADRA met en place, en étroite collaboration avec les habitants, des infrastructures (pompes solaires, raccordements, robinets, aires de lavage et de drainage, etc.) pour permettre à l’ensemble du village d’avoir un accès régulier à une eau potable de qualité.
Nous mettons également en place des formations à l’hygiène et à la gestion raisonnée de l’eau dans une perspective de développement durable.
De plus, afin d’assurer le suivi et la pérennité du projet, un comité de gestion de l’eau est mis en place. Il comprend des membres de la communauté et des autorités locales.
Justification de l’action
À Tapol, la difficulté d’accès à une eau potable en quantité suffisante ne provoque pas seulement des risques pour la santé mais également une limitation des revenus des ménages et une diminution de la scolarité : la plupart des hommes sont occupés à d’autres travaux, ce sont donc les femmes et les enfants qui sont chargés de ramener l’eau au village plusieurs dizaines de fois par jour. Cela empêche les femmes d’avoir une autre activité (culture, vente, etc.) et les enfants de suivre une scolarité régulière.
Impact attendu :
– Santé : diminution des accidents liés au transport de l’eau, amélioration de l’hygiène, diminution des maladies ;
– Social : diminution des charges domestiques, apprentissage de nouvelles compétences pour les travailleurs locaux ;
– Economique : augmentation de la rentabilité des cultures ;
– Education : dégagement de temps au bénéfice de la scolarité des enfants ;
– Environnement : diminution de la pollution autour de la source, utilisation d’énergie renouvelable.
Ce projet, d’une durée de 3 mois n’a pas de suite prévue à l’heure actuelle. Cependant, les équipes d’ADRA accompagneront le comité de gestion de l’eau pendant plusieurs mois après la fin du projet en vue de son autonomie.
Résumé du projet
Permettre à l’ensemble des habitants d’avoir un accès régulier à une eau potable de qualité.
Village de Tapol , île de Leyte, Philippines.
de février à avril 2017.
625 personnes.
Nous vous présentons Norberto Gayo
En novembre 2013, le typhon Haiyan a détruit tous ses cocotiers, de sorte que tout son capital a été perdu en quelques minutes. Noberto est maintenant trop vieux pour faire un travail difficile physiquement, il se contente de son jardin potager. Sa femme, quant à elle, travaille comme blanchisseuse pour que la famille puisse survivre. Le plus difficile pour Noberto est le transport quotidien de la quantité d'eau nécessaire aux besoins de sa famille et de son potager : « Le terrain est de toute façon déjà difficile à emprunter et pour une personne de mon âge, c’est encore pire. Nous prions pour qu'ADRA puisse financer un système d’approvisionnement et de stockage de l'eau. Un rêve deviendrait réalité et notre vie serait bien plus simple ». déclare Noberto.
Avec le soutien de
2016 : Burundi
Des maisons en kits pour les réfugiés
Depuis 1972, le Burundi a connu plusieurs crises majeures qui ont amené de nombreux habitants à fuir leur pays, notamment vers le Congo ou la Tanzanie. Ils y sont restés longtemps, et lorsqu’ils sont revenus au pays, leurs terres et leurs maisons étaient occupées par d’autres personnes.
Des milliers de réfugiés rentrés « chez eux » , ayant tout perdu, se trouvent dans l’incapacité de se construire un abri.
Plusieurs bureaux d’ADRA en Europe se sont mobilisés pour soutenir ces réfugiés. Une des actions entreprises est de permettre à ces familles de reconstruire une maison, afin de retrouver une existence décente. On leur fournit les matériaux de construction d’une maison en kit et ils la construisent eux-mêmes. Une photo est alors envoyée aux donateurs.
2016 : Cameroun
Aide à la scolarité
Projet socioéducatif avec notre partenaire de l’APAHC (Association pour la Promotion des Actions Humanitaires au Cameroun). La question de la scolarité dans un contexte de pauvreté se pose de manière inquiétante dans certaines régions du Cameroun. Les pygmées Baka sont parmi les populations les plus touchées. À côté des problèmes d’emploi, d’accès à la terre, et aux ressources nécessaires pour leur survie, la plupart des familles pygmées Baka éprouvent des difficultés à scolariser leurs enfants.
Afin de donner à ces enfants l’espoir d’un avenir meilleur, l’APAHC a mis en place un projet d’appui à la scolarisation des enfants pygmées Baka du Cameroun. Au-delà de son aspect éducatif, ce projet vise aussi l’amélioration des conditions de vie des pygmées Baka.
Les activités du projet consistent :
– L’identification et l’enregistrement des enfants orphelins ou des familles extrêmement pauvres ;
– Contact avec les écoles, énumération des besoins et estimation du coût de la scolarité annuelle ;
– Paiement et distribution des fournitures scolaires et paiement des frais scolaires ;
– Suivi de l’évolution de la scolarité des enfants et réunions diverses avec les partenaires éducatifs ;
– Suivi familial des enfants.
Les réflexions sont en cours pour développer des projets pouvant permettre aux familles pygmées Baka et autres familles pauvres touchées par le projet à s’autonomiser. Une telle approche vise essentiellement à rompre avec la logique de dépendance des familles vis-à-vis du projet et de les inciter à prendre des initiatives et à s’engager dans la scolarité de leurs enfants.
2016 : RD Congo
Train Them to fish 2
Il s’agit d’un projet de formation et de renforcement socioéconomique dans la ville de Bukavu à l’Est de la RD Congo: « Train Them To Fish » (TT2F). L’ASBL Train Them to Fish va à la rencontre des personnes vulnérables et met en place des actions destinées à les aider à devenir autosuffisantes.
La première phase de ce projet a porté sur des personnes atteintes de handicaps et des femmes victimes de viol ou de violences sexuelles. Le projet TT2F cible 39 bénéficiaires (26 personnes atteintes de handicaps et 13 filles violées devenues mères). Il vise la formation et l’autonomisation de ces personnes : formation en coupe et couture, fourniture de machines à coudre, etc.
Ce projet a été effectué en trois étapes :
– Identification des bénéficiaires : TT2F a retenu 39 bénéficiaires. La formation en coupe et couture a été assurée par des couturiers professionnels locaux. A côté de la formation dans ce métier, des séances d’écoute et de suivi psychologique des femmes étaient organisées par un psychologue de TT2F.
– Structuration et distribution des machines à coudre et autres accessoires.
– À l’issue de la formation, les bénéficiaires ont été structurés en trois groupes. Ces groupes ont reçu chacun 4 machines à coudre, une machine de broderie, des accessoires pour le démarrage et un appui financier pour le paiement de leur premier loyer. Lesbénéficiaires qui avaient des problèmes de mobilité pour accéder aux ateliers de groupes mis en place ont bénéficié chacun d’une machine à coudre et travaillent dans leurs ateliers individuels, encadrés par Train Them 2 Fish.
En 2016, TT2F compte renouveler l’expérience avec un nouveau groupe. ADRA Belgium a prévu de financer ce projet cette année encore.
Résumé du projet
Améliorer les conditions socio-économiques de 39 bénéficiaires en vue de leur autonomie.
De septembre 2016 à février 2017.
Ville de Bukavu, Sud Kivu, RD Congo.
39 femmes en charge d’une famille.
2016 : RD Congo
Construction d’une microcentrale hydroélectrique
ADRA Belgium soutient la construction d’une microcentrale hydroélectrique au village d’enfants « Patmos » sur l’île d’Idjwi. Cette île, enclavée au milieu du lac Kivu, est confrontée à un sérieux problème démographique (600 hab/km2).
La situation s’est aggravée par l’arrivée des réfugiés Hutu Rwandais en 1994. Le bois, principal fournisseur d’énergie, est devenu très rare. L’île est totalement déboisée et même la préparation de repas chauds est devenue difficile. L’énergie électrique est indispensable pour résoudre différents problèmes:
– La carence de bois de chauffage rend la vie quotidienne difficile et génère de nombreux conflits entre les habitants ;
– L’impossibilité d’organiser des activités génératrices de revenus en faveur de la population insulaire et des étudiants, permettant de lutter contre le problème récurrent de pauvreté ;
– L’absence de lumière nocturne, ainsi que de connexion internet.
La rivière Kagohwa qui longe le village d’enfants offre la possibilité de construire une microcentrale hydro-électrique. Son débit est régulier et la construction d’un barrage permettra de produire l’énergie nécessaire au village Patmos, mais également aux localités environnantes.
Ce projet, financé en grande partie par ADRA Belgium, a été mis en œuvre dès le printemps 2016.
2015 : Burundi
Construction de sanitaires
L’école Delhove compte 560 étudiants dont 130 internes Le projet a débuté en 2014. À l’époque, les conditions d’hygiène étaient élémentaires. Les toilettes consistaient en un trou dans le sol, et les eaux usées s’écoulaient souvent à ciel ouvert. Ces eaux pénétraient le terrain et souillaient les eaux souterraines. De ce fait, les enfants étaient souvent malades.
Projet: équiper l’école d’un bio digesteur. Le bio digesteur est un dispositif qui permet de produire du biogaz à partir de matières organiques. C’est donc une manière peu coûteuse et facilement réalisable de produire de l’énergie. L’énergie fournie couvrirait largement les besoins de la cuisine. Il s’agit d’un projet pilote dans la région, qui est suivi de près par les autorités locales.
Ce projet est à la fois:
– éducatif (éducation à l’hygiène),
– sanitaire (éviter la transmission de bactéries)
– écologique (recyclage des ressources naturelles et garantie d’eau potable).
Le projet se déroule en plusieurs phases:
– construction d’une fosse septique et de latrines
– construction d’un grand réservoir d’eau
– construction du bio digesteur
Avancement du projet : malgré les difficultés politiques internes au Burundi, les latrines ont été construites, le réservoir d’eau sera achevé en mars 2016. La construction du bio digesteur pourra alors commencer.
2015 : Cameroun
Aide à la scolarité
Projet socioéducatif avec notre partenaire de l’APAHC (Association pour la Promotion des Actions Humanitaires au Cameroun). La question de la scolarité dans un contexte de pauvreté se pose de manière inquiétante dans certaines régions du Cameroun. Les pygmées Baka sont parmi les populations les plus touchées. À côté des problèmes d’emploi, d’accès à la terre, et aux ressources nécessaires pour leur survie, la plupart des familles pygmées Baka éprouvent des difficultés à scolariser leurs enfants.
Afin de donner à ces enfants l’espoir d’un avenir meilleur, l’APAHC a mis en place un projet d’appui à la scolarisation des enfants pygmées Baka du Cameroun. Au-delà de son aspect éducatif, ce projet vise aussi l’amélioration des conditions de vie des pygmées Baka.
Les activités du projet consistent :
– L’identification et l’enregistrement des enfants orphelins ou des familles extrêmement pauvres ;
– Contact avec les écoles, énumération des besoins et estimation du coût de la scolarité annuelle ;
– Paiement et distribution des fournitures scolaires et paiement des frais scolaires ;
– Suivi de l’évolution de la scolarité des enfants et réunions diverses avec les partenaires éducatifs ;
– Suivi familial des enfants.
2015 : Guatemala
Aide à un orphelinat
Un projet socioéducatif qui réussit à former quelques centaines d’orphelins et autres enfants abandonnés, filles et garçons.
Partenaire local : HOGAR LOS PINOS.
Parmi les bailleurs de fonds, on peut citer IKN / Pays-Bas, ICC België et ADRA Belgium.
2015 : RD Congo
Formations pour des filles-mères atteintes de handicap
Il s’agit d’un projet de formation et de renforcement socioéconomique dans la ville de Bukavu à l’Est de la RD Congo: « Train Them To Fish » (TT2F). L’ASBL Train Them to Fish va à la rencontre des personnes vulnérables et met en place des actions destinées à les aider à devenir autosuffisantes.
La première phase du projet a porté sur des personnes atteintes de handicaps et des femmes victimes de viol ou de violences sexuelles.
Le projet TT2F porte sur 39 bénéficiaires (26 personnes atteintes de handicaps et 13 filles violées devenues mères). Il vise la formation et l’autonomisation: formation en coupe et couture, fourniture de machines à coudre.
Ce projet a été effectué en trois étapes :
– Identification des bénéficiaires : ne pouvant répondre aux besoins des nombreuses personnes identifiées, TT2F a retenu 39 bénéficiaires. La formation en coupe et couture a été assurée par des couturiers professionnels locaux. Des séances d’écoute et de suivi psychologique des femmes étaient organisées par un psychologue de TT2F.
– Structuration et distribution des machines à coudre et autres accessoires.
– À l’issue de la formation, les bénéficiaires ont été structurés en trois groupes (coopératives). Ces groupes ont reçu 4 machines à coudre, une machine de broderie, des accessoires pour le démarrage et un appui financier pour le paiement de leur premier loyer. Les bénéficiaires qui ont des problèmes de mobilité pour accéder aux ateliers de groupes mis en place ont bénéficié d’une machine à coudre et travaillent dans leurs ateliers individuels mais sont encadrés.
À ce jour, ces groupes sont opérationnels et TT2F continue à leur apporter un appui-conseil en cas de nécessité.
2014 : Burundi
Construction de sanitaires
Dans ce pays où 68 % des personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, et où la population est très jeune (45,8% a moins de 14 ans) nous avons soutenu un projet socioéducatif. Il s’agit d’équiper l’école Delhove (560 étudiants dont 130 internes) d’un bio digesteur.
Le bio digesteur est un dispositif qui permet de produire du biogaz à partir de matières organiques. C’est une manière peu coûteuse et facilement réalisable de produire de l’énergie. L’énergie fournie couvrirait largement les besoins de la cuisine. Il s’agit d’un projet innovant pour le pays et le gouvernement burundais est très intéressé.
Ce projet est à la fois éducatif (éducation à l’hygiène), sanitaire (éviter la transmission de bactéries), et écologique (recyclage des ressources naturelles et garantie d’eau potable).
Toutefois, avant de construire le bio digesteur, il a fallu construire des sanitaires convenables, ainsi qu’un réservoir d’eau. En effet, les toilettes consistaient en un trou dans le sol, et les eaux usées s’écoulaient souvent à ciel ouvert. Les travaux ont commencé en automne.
2014 : Cameroun
Aide à la scolarité
Continuation du programme des avec notre partenaire de l’APAHC – Cameroun. L’objectif est la formation, l’aide éducative et le suivi d’enfants, orphelins de père ou de mère, de jeunes mamans abandonnées, de couples divorcés, toujours issus de familles extrêmement pauvres, et en priorité des enfants pygmées Baka. Ceux-ci sont au nombre de 35.000 dans le pays.
En 2014, plus de 4.000 élèves ont ainsi pu être aidés à accomplir leur parcours scolaire.
2014 : Malawi
Fourniture de vélos-ambulance
L’espérance de vie dans ce pays est très basse, et 16,4% de la population est atteinte du Sida. Beaucoup de gens vivent à une grande distance d’un centre de santé et de nombreuses personnes meurent car elles ne peuvent être soignées à temps.
Ce projet de santé prévoyait d’équiper 25 villages, se trouvant à plus de 10 kms d’un centre de santé, de 2 vélos-ambulance chacun. La mortalité de ces populations pourrait ainsi être réduite de plus de 50%. En effet, très souvent les malades ou victimes d’un accident décèdent parce qu’ils n’ont pas accès aux soins d’urgence. Le projet prévoit non seulement de livrer les vélos (construits dans le pays même), mais aussi de former les « ambulanciers » et de les encadrer. Le coût total d’un vélo – avec toute l’infrastructure – est de 500 €.
ADRA Belgium a pu financer des vélos pour 10 villages.
2014 : RD Congo
Sécurité alimentaire
Au Katanga, quelques familles se sont groupées en association : « L’Association pour l’Elevage et l’Agriculture » pour assurer la sécurité alimentaire de la population appauvrie de la contrée de Kamina. Le projet, soutenu depuis plusieurs années par ADRA Belgium arrive à échéance. L‘association peut maintenant être autonome. Elle est reconnue par le gouvernement, qui lui fournit des semences.
2014 : RD Congo
Projet socio-éducatif
Au Kivu du Sud : ADRA Belgium a poursuivi sa collaboration avec son partenaire Prolasa International pour ce projet socioéducatif en faveur des orphelins et enfants abandonnés, suite à la guerre civile dans cette province trop secouée.
L’île Igjwi a jusqu’à présent été épargnée par la guerre, mais elle en subit les conséquences, comme par exemple l’augmentation du prix de la nourriture et des transports. Il est urgent d’aider à réparer les salles de classe et d’aider cette école à pouvoir cultiver ses propres champs. Les bailleurs de fonds sont IKN / Pays-Bas, ICC België et ADRA Belgium.
2014 : Guatemala
Aide à un orphelinat
Cette année encore nous avons poursuivi notre collaboration avec notre partenaire HOGAR LOS PINOS pour un projet socioéducatif qui réussit à former quelques centaines d’orphelins et autres enfants abandonnés, filles et garçons. Nous collaborons pour ce projet avec IKN / Pays-Bas, ICC België.
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