Conflit au moyen-Orient

ADRA vient en aide aux victimes

Depuis octobre 2023, la crise au Moyen-Orient ne cesse de se détériorer. Même si cette situation est complexe, la situation humaine est très claire : des milliers de personnes innocentes souffrent, sont affamées, blessées et sans abri. Face à la gravité de cette crise, nous ne pouvions pas rester inactifs. ADRA a donc mis en place les partenariats nécessaires afin d’offrir une aide vitale aux victimes de cette crise sans précédent.

Au Sud du Liban, plus de 80.000 personnes ont fui leur maison en raison des hostilités en cours le long de la frontière libano-israélienne. Début 2024, notre bureau a soutenu la réponse d’urgence du réseau ADRA nommée HEAL (Humanitarian Emergency Aid Lebanon), en partenariat avec Caritas, qui a fourni une aide essentielle à plus de 600 enfants, femmes et hommes en leur fournissant une aide d’urgence vitale : nourriture, eau potable, produits d’hygiène de base, vêtements, etc.

Ce projet ne se contente pas d’apporter une aide immédiate ; il a pour objectif de créer un changement durable. En répondant aux besoins immédiats des familles déplacées et en leur apportant un soutien continu, ADRA veille à ce que des familles comme celle de Mkhayel aient l’espoir d’un avenir meilleur, faisant ainsi la différence dans la vie des personnes touchées par un conflit.

Jessie, responsable de projets pour ADRA Liban, nous raconte comment la réponse d’urgence du réseau ADRA est conçue : « Cela nécessite une collaboration avec les autorités locales, les organisations internationales et les dirigeants communautaires. C’est essentiel pour recueillir des informations et coordonner les ressources efficacement. Nous adaptons les stratégies de réponse à l'évolution de la situation. Des milliers de personnes qui étaient autonomes cherchent maintenant un endroit sûr. Il est impératif de coordonner les efforts pour répondre efficacement à leurs besoins. »
Jessie
Program Manager ADRA Liban

Témoignages de bénéficiaires

Depuis que la guerre a éclaté le 23 octobre 2023, la famille Farah a été directement touchée, aux côtés de milliers de personnes déplacées au Liban. Le projet d’ADRA représentait pour eux une source d'espoir. Aujourd’hui, ils ont de quoi subvenir à leurs besoins et retrouvent une certaine confiance en eux.
Famille Farah
Le conflit à Gaza a provoqué une onde de choc dans toute la région, bouleversant d'innombrables vies, dont celle de Milda (10 ans) et de sa famille dans le sud du Liban. Forcés de fuir leur maison autrefois paisible, ils ont trouvé refuge au milieu du chaos de la guerre : « J'ai déménagé ici parce qu'il y a une grande guerre là où je vis. Je me sens mieux ici parce que je me sens plus en sécurité », explique Milda, avec des mots teintés à la fois de soulagement et de tristesse. Bien qu'elle comprenne la nécessité de quitter sa maison à cause de la guerre, elle garde l'espoir d'y retourner un jour. Grâce à des contacts, sa famille a trouvé refuge à l'ASB (Adventist School Bouchrieh), où ADRA apporte son aide à Milda et à d'autres élèves déplacés. Ce programme offre une certaine stabilité au milieu de l'incertitude. Il soutient non seulement les élèves, mais aussi leurs familles, en fournissant des subventions essentielles pour la nourriture et en explorant les nouvelles possibilités de subsistance. L'aide à l'éducation est cruciale pour les élèves déplacés qui fréquentent l’école en raison du conflit en cours. Cette aide comprend les frais de scolarité, les uniformes, les livres, les frais de laboratoire et le déjeuner, garantissant ainsi que leur accès à l'éducation reste ininterrompu.
Milda
Mkhayel et sa femme ont trouvé refuge chez un parent, cherchant à échapper aux bombardements. La décision de quitter leur maison n'a pas été facile à prendre, mais elle était nécessaire, d'autant plus que la femme de Mkhayel avait besoin de médicaments qui n’étais plus disponibles dans leur région. « Ce projet a changé la vie de ma famille en nous donnant un coup de pouce pendant ces deux mois », explique Mkhayel. « Nous étions gênés parce que la plupart des choses étaient achetées par ma belle-sœur et son mari, mais grâce à ce projet, nous pouvons obtenir plus de choses et contribuer à la vie du ménage. »
Mkhayel

Avec le soutien de

À Gaza, au moins 40.000 personnes, dont une majorité de femmes et d’enfants, ont été tuées. La quasi-totalité des deux millions d’habitants ont subi des déplacements forcés. La situation humanitaire est dramatique.

« Lorsque les bombes sont tombées, notre monde s’est effondré. La peur s’est accrochée à nous comme de la poussière, étouffant notre espoir. Mais ADRA nous a tirés de l’obscurité. Grâce à eux, nous avons partagé nos cauchemars, pleuré ouvertement et réappris à respirer. Aujourd’hui, la peur persiste, mais elle diminue à chaque histoire racontée, à chaque exercice d’apaisement. Mes enfants ont réappris à rire et à rêver. Merci, ADRA, de nous rappeler que même dans les décombres, l’humanité peut s’épanouir. »

– Marwa, mère de 3 enfants et bénéficiaire de notre réponse d’urgence au Liban

« Les cris des enfants, la panique des mères : c'est quelque chose que l'on n'oublie jamais », raconte une survivante, la voix tremblante d'émotion.
« Nous avons juste besoin d'un endroit sûr pour dormir et de nourriture pour les enfants », nous raconte une maman ayant fui Beyrouth.

La situation s’aggravant et les besoins augmentant chaque jour, ADRA a allié ses forces avec Plan International Egypt et le Croissant-Rouge Egyptien (assistance logistique, technique et financière) pour étendre les efforts humanitaires et apporter une aide vitale à plus de 2.000 personnes à Gaza en distribuant des colis alimentaires et des kits d’hygiène de base.

ADRA s’est ensuite associé à Christian Aid et CTFA (Culture and Free Thought Association) pour réhabiliter des centres communautaires et accueillir les personnes de retour après avoir fui la région de Khan Younis (bande de Gaza) suite aux bombardements et aux combats.

CFTA disposait de cinq centres communautaires à Khan Younis, qui ont tous été détruits. Ces centres représentent une véritable bouée de sauvetage pour près de 1.200 personnes.

L’équipe du projet a déjà mis en place les interventions suivantes : enlèvement des gravats, peinture des murs, entretien des toilettes et d’autres activités de réhabilitation mineures. Ces tâches ont été réalisées avec la participation du comité communautaire. Aujourd’hui, la situation est la suivante:

  • Le QG de CFTA est pleinement opérationnel : connexion à internet aux aux services essentiels (égouts, eau, électricité). Le bâtiment accueille environ 60 membre du personnel chaque jour.
  • Deux centres servent d’abris aux familles bénéficiant des services de CFTA et participant aux activités de réhabilitation ;
  • L’un des centres est accessible aux enfants âgés de 5 à 17 ans et offre chaque des programmes éducatifs, des services de de soutien psychosocial, des activités récréatives et d’autres services ;
  • Le centre culturel est actuellement utilisé comme entrepôt en raison des réparations en cours. Au vu des difficultés à trouver des espaces de stockage à Gaza suite à l’évacuation massive, aux dommages et aux pillages, cette installation offre une opportunité précieuse pour CFTA de stocker des articles essentiels et des biens à distribuer.

Le projet en vidéo

Regardez cette vidéo de notre partenaire de terrain (CFTA) montrant l’évolution du projet financé par ADRA à Khan Younis. On y voit d’abord l’ampleur des destructions dans les centres/abris de CFTA et les efforts de reconstruction, ainsi que la façon dont les espaces sont maintenant utilisés pour développer de nouvelles initiatives communautaires et abriter les familles déplacées. L’effort de reconstruction des centres a été mené par la communauté qui vit dans la zone et utilise les abris, ainsi que par les familles déplacées.

Avec le soutien de

Peu importe leur appartenance, les civils ne doivent jamais devenir des victimes collatérales dans un conflit. En tant qu’organisation humanitaire nous insistons sur le respect du droit humanitaire international, seul rempart contre un monde de chaos et de désespoir. Protégeons les plus vulnérables !

Vous êtes notre force !

En situation de crise, chaque don compte.

Avec URGENCE en communication