Éducation des filles

Dans le monde, 131 millions de filles ne sont pas scolarisées 15. Les filles sont 1,5 fois plus susceptibles que les garçons d’être exclues de l’école primaire. Cela signifie que 15 millions de filles en âge d’aller à l’école primaire n’auront jamais l’occasion d’apprendre à lire et à écrire, contre environ 10 millions de garçons.

5 avantages de l’éducation

mariages et grossesses précoces

Les filles qui tombent enceintes à un âge précoce se retrouvent souvent dans l’impossibilité d’aller à l’école, même si elles le souhaitent après l’accouchement. Dans les pays en développement, un tiers des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans et 1 sur 9 avant l’âge de 15 ans.

éloignement

Dans les pays en développement, les filles des zones rurales ont deux fois moins de chances d’aller à l’école que les filles des zones urbaines. En effet, dans les zones rurales ou isolées, les barrières sociales et culturelles, les besoins en main d’œuvre et la distance qui empêchent les filles d’aller à l’école sont souvent plus importants.

pauvreté

La pauvreté oblige de nombreuses familles à choisir lequel de leurs enfants sera envoyé à l’école. Les filles ne sont souvent pas scolarisées car elles pensent que l’éducation d’une fille a moins de valeur que celle d’un garçon. Au lieu de cela, elles sont envoyées au travail ou obligées de rester à la maison pour effectuer des tâches domestiques, ou encore mariées.

Cycle menstruel

De nombreuses filles ne vont pas à l’école pendant leur cycle menstruel, ou abandonnent complètement l’école une fois qu’elles ont commencé à avoir leurs règles. En Afrique subsaharienne, les filles manquent 20 % de leur année scolaire une fois qu’elles ont leurs règles, faute d’éducation à l’hygiène menstruelle ou d’installations sanitaires appropriées.

Les filles non scolarisées sont plus vulnérables aux mariages précoces, aux grossesses précoces, au travail des enfants, à l’exploitation sexuelle et à la traite des êtres humains. Une femme sans instruction est moins à même de prendre des décisions concernant son corps et sa vie, et court un risque plus élevé de complications et de décès maternels, tandis que ses enfants sont plus susceptibles de souffrir de malnutrition et de mourir en bas âge. En étant consciente de l’importance de l’éducation et en ayant les moyens d’aider ses enfants à aller à l’école, elle pourrait briser le cycle de la pauvreté et permettre à toutes les générations futures de bénéficier de l’éducation d’une seule fille.

Vous pensez également que chaque enfant, en tous lieux, a le droit d’aller à l’école ?

Avec ÉDUCATION en communication