Ration meal challenge

innover pour sensibiliser

Souvenez-vous, nous étions début 2017 : le monde assistait contre toute attente à l’arrivée de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, les négociations du Brexit débutaient dans l’inquiétude générale et… l’Est de l’Afrique faisait face à la plus grande famine jamais vue depuis la 2ème guerre mondiale. Ce dernier point passant presque inaperçu.

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Discrète, cette famine ?

Pas vraiment, car plus de 20 millions d’enfants, de femmes et d’hommes sont touchés. Il ne fait aucun doute que nous aurions dû en entendre parler longuement et pourtant, … Peu de couverture média, quelques timides campagnes et une sensibilisation très limitée de l’opinion publique.

Conséquences ? un faible intérêt pour cette catastrophe humanitaire pourtant sans précédent. En tant qu’organisation humanitaire, il nous fallait agir pour ces enfants, ces femmes et ces hommes en souffrance, et sensibiliser l’opinion publique à cette catastrophe, au risque de ne pas susciter d’intérêt ou de soutien pour agir sur le terrain.

Nous avons donc lancé la campagne Ration Meal Challenge pour interpeller sur ce drame humain en faisant vivre une expérience sensorielle et immersive.

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L’innovation au profit de la sensibilisation

Concrètement, le participant au Ration Meal Challenge est invité à se nourrir durant 24h de rations alimentaires d’urgence que nous fournissions gratuitement. Ces barres (nommées BP-5), sont les mêmes que celles distribuées dans les situations extrêmes (catastrophes naturelles, guerres, famines, etc.) afin de nourrir en urgence des populations vulnérables.

Les rations ont été fournies gracieusement  par la société productrice Norvégienne GC Rieber ©.

Pour relever le challenge, le participant ne consomme qu’une barre de rationnement par repas (3 au total) durant une journée. Il s’engage également à partager son expérience, son ressenti sur les réseaux sociaux en témoignant de la crise humanitaire existante dans l’Est de l’Afrique.

 

Faim, tristesse, colère… autant de sentiments qui nous sont parvenus au travers des témoignages des participants via des photos, des vidéos et des messages. Au total plus de 300 personnes ont relevé le défi en Belgique et des milliers d’autres ont pu être conscientisés à ce drame. Résultat, un impact réel au Soudan et au Kenya.

NOTRE SLOGAN ?

Luttez contre la famine en Afrique de l’Est en vous mettant à la place des populations touchées pendant 24h !

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Des personnalités engagées aux côtés d’ADRA

« « J'ai été nommé à ce défi par un ami proche qui semblait être très motivé par les projets d'ADRA Belgium. Son enthousiasme était communicatif ! Cela me faisait plaisir de participer à une campagne de sensibilisation pour une cause qui me semble juste - quel que soit l'impact de cette goutte d'eau dans un océan malheureusement aride mais pas complètement tari, je le crois. (…) J’ai trouvé l’initiative ambitieuse, originale et intelligemment participative. »
Félicien Bogaerts
animateur sur Classic 21 et présentateur TV (Tam Tam sur la trois, l'agenda ciné sur la Une)
« Je fais différentes activités caritatives chaque année. Mon but est d’essayer de maximiser l’impact pour la cause. Dans ce cas-ci, avec les vidéos, je savais qu’on rentrait dans mon champ de compétence et qu’il y aurait donc un impact potentiel. Pendant le challenge, j’ai ressenti la faim. Forcément. On peut passer des jours à se plaindre de toutes les simagrées qu’on doit faire pour sensibiliser les gens aujourd’hui, mais ça ne fait pas avancer les causes. Ce genre d’initiatives, par contre, permet de sensibiliser des gens qui n’auraient pas été touchés autrement. En mettant l’aidant potentiel à la place de l’aidé, c’est un exercice d’empathie qui ne peut qu’avoir un impact positif pour un drame tellement grand que plus personne ne le voit. »
Dan Gagnon
Humoriste et présentateur TV

Des actions concrètes

Bien plus qu’une simple prise de conscience, le Ration Meal Challenge a permis de récolter des fonds pour le travail de terrain. Grâce à cela, nous avons pu soutenir deux projets d’aide d’urgence, au Soudan du Sud et au Kenya.

Comté de Kapotea
Soudan du Sud

Au Soudan du Sud, nous avons participé au projet « EFAKAN », dans le comté de Kapotea (Nord). Chaque jour, nos équipes locales ont distribué des colis alimentaires composés de sorgho, haricots, huile et sel.

Au total, ce sont 4200 personnes dont 1850 enfants qui ont pu bénéficier de cette aide durant 3 mois.

« Il y avait des soldats en train de se battre près de ma maison. Quand les combats se sont arrêtés, ma mère et moi avons fui vers Juba en bus. Cela nous a pris deux jours car la route n'était pas sure. La vie est difficile ici, nous n'avons pas de maison et peu de nourriture. Nous mangeons seulement quelques légumes le soir. »
Gloria
bénéficiaire du "Child Friendly Space" d'ADRA Soudan

Comté de Mwingi central
Kenya

17.05.02 - Kenya - Food distribution

Au Kenya, dans le comté de Mwingi Central, 500 familles (3323 personnes dont 593 enfants) ont reçu des coupons dédiés à l’achat de nourriture pour un montant total de 69 $ par mois. Ce système a permis aux familles de choisir elles-mêmes leur nourriture en fonction de leurs besoins et de relancer l’économie locale fortement touchée par cette crise.

17.05.02 - Kenya - Food distribution
« Au moins deux jours par semaine, nous n'avons pas de nourriture. Les enfants pleurent et je ne peux rien y faire. Il n'y a rien de pire que de ne pas être capable de nourrir ses enfants… »
Cheporai Loyale
vit avec son mari et ses 4 enfants à Cheptoch, Kenya.
Kacekyenzi a pu bénéficier de 29kg de haricots, 45kg de maïs, 1kg de sel et 5 l. d'huile de cuisine dans le cadre de l'aide d'urgence : « La culture de notre hectare de terre est notre seule source de nourriture. Normalement, nous arrivons à récolter 5 sacs de maïs, 5 sacs de niébé et 5 sacs de haricots ; ce qui nous permet de manger durant 7 mois. A cause des sécheresses à répétition, ce n'est plus le cas depuis deux ans…L'année dernière fin 2016), nous n'avons même pas eu de récoltes du tout. Nous dépendons de la générosité de nos voisins depuis novembre 2016 pour survivre. Parfois, mon petit-fils ne sait pas marcher la longue distance pour aller à l'école car il a l'estomac vide. Le plus jeune de mes petits-enfants a deux ans, c'est le seul à qui nous permettons de prendre 3 repas par jour. Je remercie ADRA pour ce qu'ils ont fait, mon petit-fils peut désormais aller à l'école le ventre plein. »
Kacekyenzi Mutemi
bénéficiaire du projet au Kenya

Découvrez la vidéo de Nzaaki Kanagu, une mère de famille également bénéficiaire de l’aide d’urgence :

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0,5 €

10 €

100 €

c’est le coût d’une journée de nourriture pour un Kenyan.

permettent à un Soudanais de se nourrir pendant 1 mois.

sortent une famille somalienne de la famine pour 1 mois.

Vous trouvez ça trop cher ?

Avec FAMINE en communication